17 mars - Manifestation interprofessionnelle et intersyndicale

2000 manifestants à Bordeaux ce 17 mars venus du privé et du public sur les mêmes mots d’ordre que les mobilisations de fin d’année 2021 et celle du 27 janvier 2022, c'est-à-dire pour porter le besoin d'une augmentation des salaires, des allocations et des pensions, pour pouvoir vivre. Ces mobilisations interprofessionnelles faisant écho aux actions menées dans les entreprises dans la période des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) sur les salaires...

2000 manifestants à Bordeaux ce 17 mars venus du privé et du public sur les mêmes mots d’ordre que les mobilisations de fin d’année 2021 et celle du 27 janvier 2022, c'est-à-dire pour porter le besoin d'une augmentation des salaires, des allocations et des pensions, pour pouvoir vivre. Ces mobilisations interprofessionnelles faisant écho aux actions menées dans les entreprises dans la période des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) sur les salaires.
L’augmentation du coût de la vie impactait déjà fortement le quotidien des travailleurs avec une inflation de 2,8% en décembre 2021. Avec la guerre en Ukraine c’est maintenant une inflation de 4 % que les économistes nous promettent. Et les salaires et pensions ne suivent pas ! Cette augmentation du coût de la vie impacte d’autant plus les travailleurs qu’elle concerne des dépenses essentielles : carburant, électricité, gaz ... (le prix de l'énergie a augmenté de presque 20%) et produits alimentaires.
Les travailleurs ont besoin de leur salaire pour vivre. C’est une évidence et une urgence que le patronat et le gouvernement ne semblent pas mesurer au vu des décisions qu’ils prennent. Les NAO ne sont pas au rendez vous, les augmentations du SMIC non plus. Pour la CGT le SMIC devrait être porté à 2000 euros brut avec des grilles conventionnelles indexées sur ce montant minimum. Les politiques de bricolage à coup de primes exceptionnelles sans cotisations sociales ne sont pas à la hauteur des besoins.
Cyniquement c’est à 3 semaines du premier tour des élections présidentielles que le gouvernement annonce vouloir dégeler le point d’indice des fonctionnaires sans indiquer de combien et quand. Pour rattraper le retard accumulé sur leur salaire bloqué depuis 10 ans, cette augmentation des agents hospitaliers, territoriaux et travailleurs de l’Etat devrait à minima être de 10%.
Les salaires et les pensions permettent de moins en moins de subvenir aux besoins du quotidien avec 4 millions supplémentaires de personnes tombés dans la pauvreté. Dans le même temps, la fortune des milliardaires a augmenté de 86 % durant la pandémie et ce sont 70 milliards d’Euros de dividendes qui ont été reversés aux actionnaires du CAC 40 en 2021 grâce à l’argent public versés sans contreparties par l’Etat. Cerise sur le gâteau, plusieurs candidats dont E. Macron osent dire que ce serait aux travailleurs de faire encore plus d’efforts en reportant l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Opposée, la CGT revendique la retraite à 60 ans à taux plein.
Egalement, la CGT a des propositions immédiates pour baisser la TVA à 5,5% sur les produits essentiels, notamment sur le prix des carburants, du gaz et de l’électricité. Nous voulons aussi un pôle public de l’énergie.
Tout augmente, sauf nos salaires et nos pensions. Cela n’est pas une fatalité comme le montrent les salariés qui ont été et font grève pour gagner des augmentations de salaire comme à Dassault et comme le démontreront de nouveau les agents de la fonction et des services publics qui seront mobilisés le 31 mars prochain.

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